Marisa Pavan
Une lumineuse
beauté, un talent sûr
Promise à un brillant
avenir cinématographique, elle est récompensée en 1955 par un Golden Globe amplement
mérité qui la couvre des plus enthousiastes dithyrambes.
Pourtant, au plus fort de son ascension, elle décide de quitter
l'Amérique pour se fixer en France. Son
rôle de mère et d'épouse parfaites, prime.
Néanmoins, elle reviendra à de nombreuses reprises aux Etats-Unis
pour des films et des télévisions de qualité entourée de partenaires qui le
sont tout autant. Elle se produira
également pour une brillante parenthèse
musicale sur les scènes et les nights clubs les plus
huppés.
S |
œur jumelle
d'Anna-Maria Pierangeli,
que les Américains abrégeront en Pier Angeli, Marisa naît le 19 juin
1932 en Sardaigne où son père Luigi, ingénieur architecte, mène à bien
d'importants projets dans le domaine de la construction civile.
Elle
ne garde guère de souvenirs précis de l'île car elle a trois ans lorsque la
famille la quitte pour s'établir à Rome. Marisa y
effectue toutes ses études au Lycée Torquato Tasso,
l'un des plus réputés et des plus difficiles de la capitale.
C'est
la guerre et elle sait que ses parents cachent dans leur cave un Général de
l'Armée de terre d'origine juive, à ce titre, activement recherché par les
Allemands. Ce général dont le patronyme est Pavan
intrigue et fascine Marisa à tel point que, plus
tard, elle adoptera ce nom comme pseudonyme.
Les
jumelles s'entendent à merveille bien que leurs personnalités soient
différentes. Autant Anna-Maria est exubérante et
démonstrative, autant Marisa apparaît tranquille et
secrète.
Patrizia, leur
jeune sœur naît seize ans après elles.
Anna-Maria
engagée à 17 ans par le réalisateur franco-ukrainien Léonide Moguy pour "Domani, è troppo tardi / Demain, il sera
trop tard" est sacrée meilleure actrice au Festival de Venise et cette
reconnaissance débouche sur la signature d'un contrat auprès de la toute
puissante Metro-Goldwyn-Mayer. Le contrat ayant été
signé par Anna-Maria, Madame Pierangeli
(son mari vient de décéder) est contrainte de s'envoler pour la Californie avec
ses deux autres filles et de veiller sur la prometteuse carrière de sa jeune
vedette. Marisa quitte, sans grand enthousiasme, ses
amies, son lycée et ses cours de ballet et en se demandant, soucieuse, ce
qu'elle va aller faire aux Etats-Unis.
La
famille s'établit sur Sunset Boulevard à Brentwood. Anna-Maria n'a aucune
difficulté à s'imposer, elle vole très rapidement de réussite en réussite et sa
côte au box-office ne cesse de grimper.
Quant
à Marisa, sa silhouette gracile, ses yeux magnifiques
traversés par une ombre de mélancolie lui valent, et sans qu'elle l'ait
vraiment cherchée, la curiosité des impresarios. A commencer par
l'italo-américain Cubby Broccoli,
grand ami de la famille (et futur producteur des James Bond !), qui
l'incite à devenir actrice. A ce moment,
elle entrevoit plutôt son avenir comme interprète et son accueil est pour le
moins dubitatif.
Nullement
découragé, Broccoli use alors d'un adroit stratagème
afin qu'elle se trouve sur les plateaux de la Twentieth
Century Fox pour y passer des essais "pour
rire".
On lui
demande si elle peut chanter… en français. Chanter est inné pour une Italienne,
mais en français ? Pourquoi pas? Marisa acquiesce,
croyant à un jeu, aussi… est-ce totalement décontractée, qu'elle se lance dans
les premières strophes de "Je suis seule ce soir".
Ensuite,
on lui demande de passer un costume, de se coiffer, de se maquiller. Elle s'exécute toujours de bonne grâce
jusqu'au moment où elle se rend compte, qu'à l'autre bout du plateau, une jeune
fille est habillée, coiffée et maquillée exactement de la même façon. Marisa a beau se
défendre, d'avoir pris tout cela pour s'amuser, on la pousse et la présente à
un géant borgne qui l'impressionne et dont elle ne pourra jamais oublier le nom
: John Ford. Il s'agit, non seulement du plus Irlandais des réalisateurs, mais
surtout de l'un des meilleurs d'Hollywood. Le lendemain, elle apprend que la
jeune fille s'appelle Anna-Maria Italiano, qu'elle
vient de changer ce nom en Anne Bancroft et… qu'elle n'a pas été retenue. C'est Marisa que
Ford veut pour son "What price Glory?",
dont l'histoire se déroule en France vers la fin de la première guerre
mondiale. La composition de Marisa auprès de James Cagney et de Dan Dailey est
remarquée et se concrétise par un contrat de sept ans avec la compagnie… et comme cela est de vigueur, elle
y suit l'enseignement artistique dispensé (chant, danse, comédie) aux studios
mêmes.
L'Italie,
prise de remords d'avoir laissé partir deux jeunes actrices aussi pleine
d'avenir, propose à Marisa un rôle dans "Ho scelto l'amore", une
distrayante comédie de Mario Zampi. Elle accepte avec
un certain empressement, ne serait-ce que pour retrouver durant quelques
semaines Rome…et ses amies.
Sa
carrière est lancée. 1953 la révèle dans son premier rôle important, celui de Toby, une jeune Indienne aux longs cheveux de jais
secrètement amoureuse d'Alan Ladd dans "Drum beat/L'aigle solitaire", un western de
Delmer Daves tourné dans
les décors naturels et sauvages de l'Arizona. Ce film marque aussi les débuts
d'un certain Buchinsky, un presque inconnu au parfait
faciès buriné d'Indien encore loin sans doute de penser qu'il deviendra un jour
célèbre sous le nom de Charles Bronson !
Fin de
cette même année, Marisa accompagne Anna-Maria à Paris, laquelle tourne aux studios de
Saint-Maurice "Mam'zelle Nitouche", une rafraîchissante
co-production franco-italienne avec Fernandel en tête d'affiche.
Avant
de regagner Hollywood, les deux sœurs décident de passer leur dernière soirée
au Théâtre de la Comédie-Caumartin affichant "Les
pavés du ciel", une pièce amusante et drôle d'Albert Husson. Pour Anna-Maria, c'est l'occasion d'y applaudir Jean-Pierre Aumont rencontré l'année précédente à la MGM. A l'issue de la représentation, dans la loge, les deux
sœurs bavardent avec l'acteur. Celui-ci, attentionné et rayonnant de
gentillesse, bouquets de fleurs à la main, les accompagne le lendemain à
l'aéroport d'Orly.
A ce
moment, nulle prescience ne les touche, ni Jean-Pierre ni Marisa
ne savent que deux ans plus tard, ils seront mari et femme… pour le meilleur et
… pour 45 ans de bonheur !
Arrivée
à Hollywood, la Paramount lui propose La rose tatouée d'après la pièce
dure et violente de Tennessee Williams.
Elle tient le rôle délicat et difficile de Rosa, la fille d'Anna
Magnani, auprès d'un autre partenaire tout aussi imposant: Burt
Lancaster. Sa prestation est récompensée par un Golden Globe décerné par la
presse étrangère. Quelques semaines plus tard, nominée aux Oscars pour la
catégorie du second rôle féminin, la prestigieuse statuette lui échappe de
justesse au profit de Jo van Fleet pour "A l'est d'Eden".
Marisa n'en sera pas affectée, estimant
sincèrement que sa "rivale" l'avait bien méritée.
Entre-temps,
Jean-Pierre rejoint les States, la Fox ainsi que Jean Simmons pour les besoins de "Hilda Crane". Nouvelle
rencontre avec Marisa qui tourne sur un plateau
voisin avec Gregory Peck, mais cette fois, éclairée
d'un coup de foudre réciproque et décisif.
Et la suite : deux mois idylliques, de déjeuners en dîners, jusqu'au
mariage, le 27 mars 1956 à Santa Barbara. Le soir même, ils s'envolent pour leur lune
de miel à Hawaii et Honolulu. Lune de
miel qu'ils prolongent à Ischia où tourne Anna Magnani (Suor
Letizia, il piu grande amore,
de Mario Camerini) afin de lui remettre l'Oscar de la
meilleure actrice gagné pour cette même "Rose tatouée".
C'est
à cette époque que Gérard Oury conçoit un projet
assez étonnant, amusant et resté méconnu.
L'histoire de deux sœurs jumelles qui parcourent la France en 1944 pour
amener des aviateurs alliés jusqu'à la frontière espagnole. Les deux sœurs jumelles sont, bien entendu, Anna-Maria et Marisa. Et puis, comme cela arrive fréquemment, le
tournage est retardé, Oury ne parvient pas à
contacter Anna-Maria à Rome. Le film se fait quelques années plus tard
avec des rôles profondément retravaillés et octroyés à… deux rois du rire :
Bourvil et de Funès. Ce film rencontre
un incroyable succès, bat tous les records d'entrées, il s'appelle, difficile
de l'ignorer : La grande vadrouille !
La
carrière de Marisa se porte au mieux. Chaque film consolide un peu plus sa position
à Hollywood. Après sa composition toute en douceur de la jeune italienne
s'offrant au beau capitaine Gregory Peck dans L'homme au complet gris, elle incarne,
entre autres, Catherine de Médicis rivale de Lana
Turner dans Diane, la jeune secrétaire amoureuse du détective Tony Curtis dans "The midnight story / Rendez-vous avec une ombre",
avant de se glisser dans la peau de l'épouse délaissée de Robert Stack, superbe marin et héros de l'Indépendance, dans
John Paul Jones. En 1958, elle
s'envole pour Madrid pour la mega production d'United Artists "Salomon
et la reine de Saba", une épopée biblique et tragique de par le décès
de Tyrone Power qui succombe à une crise cardiaque lors des prises de vues d'un
duel l'opposant à George Sanders. Yul Brynner reprendra le rôle.
En
1957 et 1960, naissent ses fils Jean-Claude et Patrick.
Pendant
de longues années et en fonction de leurs contrats, les Aumont
se partagent entre leur propriété du parc de la Malmaison où plane le souvenir
de l'Impératrice créole et les Etats-Unis, côtes est et ouest.
En
1969, leurs carrières prennent une tournure inattendue. Le couple est engagé
pour un tour de chant qui fera les beaux soirs de plusieurs villes américaines
et canadiennes ainsi que de Mexico City. De ses tournées heureuses saluées
d'applaudissements voire de standings ovations, ils en garderont un merveilleux
souvenir et particulièrement de leurs passages à la Camelia
Room de Chicago (à deux reprises) et à la Persian
Room de New York. Ici, précisément,
devant un spectateur curieux, passablement surpris, mais toutefois admiratif :
Maurice Chevalier. Au répertoire,
notamment : I remember it
well, Que reste-t-il de nos amours ? ainsi qu'une émouvante évocation du film "Lili".
Cette
tournée n'en reste pas là. Très
sollicités, ils sillonnent à nouveau les Etats-Unis pour deux ans avec deux
comédies musicales "Gigi" et "Carnival" tout en passant dans de très nombreux
shows télévisés.
Le 10
septembre 1971, c'est le drame. Une
profonde et inguérissable déchirure. Marisa est à Paris lorsqu'un coup de fil de Beverly Hills lui apprend la mort
soudaine d'Anna-Maria.
En
1973, après un long silence cinématographique, deux tournages coup sur coup en
France : "L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur
la lune" auprès du charmant Marcello Mastroianni bizarrement
"enceint" pour les besoins de l'histoire. Marisa
ne tourne qu'une scène, mais un tel bonheur avec Marcello ne se refuse pas
! Et, puis "Antoine et
Sébastien" qu'interprètent François Périer
et Jacques Dutronc.
C'est,
à ce jour, son dernier film.
Elle
participe aussi des deux côtés de l'Atlantique à de nombreuses télévisions,
surtout aux USA. A ses débuts, elle tourne pour "Alfred Hitchcock
présente" aux côtés de John Cassavetes. On la voit également dans un
épisode de "Wonder woman" avec Lynda Carter, dans un autre de "The
Moneychangers" avec Kirk
Douglas, dans "The trial of Lee Harvey
Oswald" de David Greene où elle incarne une activiste cubaine, dans "The diary of Anne Frank"
d'Alex Segal, dans "Antigone" avec
Claude Rains à la NBC, dans une évocation de "Mayerling"
en pure et touchante Marie Vetsera auprès de
Claude Dauphin, etc.
En
France : "Johnny Monroe"; "Adieu marin", un
épisode des "Renseignements Généraux/RG" avec Victor Lanoux, etc.
Quant
au théâtre, en France : "Rien pour rien", une pièce policière
de Charles Maitre représentée au Théâtre de l'Athénée
et mise en scène par Raymond Gérôme. En
1975, une tournée Karsenty de plusieurs mois dans les
pays francophones avec "Nous irons à Valparaiso" de Marcel Achard, avec
Jean-Pierre Aumont.
Aux
Etats-Unis, outre "Gigi" et "Carnival" déjà mentionnés plus haut, elle se
produit à Boston dans "Anatole" d'Arthur Schnitzler et en
tournée dans le Connecticut avec "Gog" et "Magog" de Roger McDougall et Ted Allan. Quatre succès qu'elle partage avec
Jean-Pierre Aumont, son partenaire préféré.
En
1984, elle co-produit et joue "Trio", une pièce de l'auteur et
metteur en scène argentin Kado Kostzer
au Missouri Repertory Theater
de Kansas City.
En
1989, dans le cadre d'émissions culturelles à la radio de Los
Angeles, elle s'implique avec "Darlinghissima",
une lecture de lettres à un ami.
Et
enfin, pour être tout à fait complet, signalons qu'elle a aussi enregistré des
disques, notamment aux Etats-Unis, dont la version française du tube de Burt Bacharach "Green Grass starts
to grow" pour compte d'AZ
Company, producteurs entre autres de Michel Polnareff.
En
1966, la Malmaison devenue trop grande pour eux, ils aménagent à la butte
Montmartre avant de se fixer par la suite, définitivement, dans leur havre de
paix méditerranéen.
Aujourd'hui,
ayant perdu le seul amour de sa vie (Jean-Pierre a succombé à une crise
cardiaque le 30 janvier 2001), elle se complait dans son "San Genesio" (le patron des
artistes), nom donné à sa magnifique propriété surplombant le golfe azuré de
Saint-Tropez. Débordante de vitalité et d'enthousiasme, elle s'investit, entre
autres, dans des œuvres caritatives. Elle soigne ses fleurs. Avec la cordialité
et la simplicité qui la caractérise, elle reçoit ses rares, mais fidèles amis…
et, bien entendu, Patrizia, la jeune sœur.
Elles
ont la même douceur, la même complicité, la même grâce profonde et intense,
celle des Pierangeli.
Ses fils lui ont donné six petits-enfants. De Jean-Claude : Adrien (le seul à
ce jour à se produire devant les caméras), Lola et Misha;
de Patrick : Ariane, Arthur et Anouk.
Marisa Pavan aurait pu être une grande actrice. Ce qu'elle fut, un moment.
Elle a
préféré être heureuse, plus durablement.
Une
priorité que nous pouvons comprendre, même si, malgré tout, nous gardons le
regret de nous avoir un peu trop privé de sa sensibilité, de sa lumineuse
beauté et de son immense talent.
FILMOGRAPHIE.
1952 What price Glory
? / Deux durs à cuire, de John Ford, avec James Cagney
et Dan Dailey.
1952 Ho scelto
l'amore / J'ai choisi l'amour, de Mario Zampi, avec Renato Rascel et Ave Ninchi.
1953 Down three
dark streets / L'assassin
parmi eux, d'Arnold Laven,
avec Broderick Crawford.
Drum
Beat / L'aigle solitaire, de Delmer Daves, avec Alan Ladd.
1954 The rose tattoo / La rose tatouée, de Daniel Mann, avec Anna Magnani
et Burt Lancaster.
1955 The man
in the gray flannel suit /
L'homme au complet gris, de Nunnally Johnson, avec
Gregory Peck
et Jennifer Jones.
Diane / Diane de Poitiers, de
David Miller, avec Lana Turner et Roger Moore.
1957 Midnight
story / Rendez-vous avec une ombre / Suprême aveu (titre belge), de Joseph
Pevney, avec Tony Curtis.
1958 John Paul Jones / John Paul Jones,
le maître des mers, de John Farrow, avec Robert Stack.
Solomon
and Sheba / Salomon et la
reine de Saba, de King Vidor, avec Yul Brynner.
1973 L'événement le plus important
depuis que l'homme a marché sur la lune, de Jacques Demy,
une scène avec Marcello
Mastroianni.
Antoine et Sébastien, de
Jean-Marie Périer, avec François Périer.
1982 Stelli emigranti, de Francesco Bortolini et Claudio Masenza,
simple apparition.
1999 Jean-Pierre Aumont,
charme et fou-rires, documentaire de Patty Villiers.
TELEVISION
1954 Fire Theater, épisode
"The Wife who lived twice".
1955 Studio One, épisode
"Dominique", avec Ralph Meeker.
Dauphin.
1956 Alfred Hitchcock presents, épisode "You got to
have Luck", de Robert Stevens, avec John
Cassavetes.
The Kaiser Aluminum Hour, épisode
"Antigone", de Franklin J. Schaffner, avec
Claude
Rains.
1958
The Frank Sinatra Show, sketch "The man on the stairs".
1959 Westinghouse Desilu Playhouse, épisode "Come back
to
Playhouse 90, épisode
"Target for three", de Anthony Barr, avec George C. Scott.
Person to person.
1960 The United States Steel
Hour, épisode "Girl in the Gold Bathtub".
Shangri-La, d'Alex Segal, avec Richard Basehart.
1961
Naked City, épisode "Requiem for a Sunday Afternoon".
1963 Naked City, épisode "No naked
Ladies in front of Giovanni's House".
77 Sunset Strip, épisode
"Five", de Roy Huggins, avec Efrem Zimbalist jr.
Breaking Point, épisode
"Bird and Snake", avec Robert Redford.
Combat, épisode
"Ambush", avec Vic Morrow.
1964 Bob Hope presents the
Chrysler Theater, épisode "A wind of Hurricane Force", de Jack
Arnold.
1965 The F.B.I., épisode
"The Exiles", de Philip Abbott, avec Efrem Zimbalist jr.
1966 Court-martial, avec Peter
Graves et Bradford Dillman.
The Tonight Show
starring Johnny Carson.
1967 The diary of Anne Frank,
d'Alex Segal, avec Diana Davila et Max von Sydow.
1970 Cutter's trail, de Vincent Mc
Eveety, avec Joseph Cotten et John Gavin.
1976 Arthur Hailey's the
Moneychangers, de Boris Sagal, avec Kirk Douglas.
1977 Switch, épisode "Net
Loss", d'Allen Baron, avec Robert Wagner.
Hawaii Five-O, épisode
"Eastwind, I'll wind", de Reza S. Batiyi, avec Jack Lord.
1977 The New original Wonder
Woman, épisode "Formula 407", avec Lynda Carter.
McMillan, épisode
"Coffee, Tea or Cyanide ?", de James Sheldon, avec Rock Hudson.
The trial of Lee Harvey Oswald,
de David Greene, avec Ben Gazzara.
1979 The
hind ?", avec James Garner.
1980 La vie des autres, épisode "La
Crétoise", de Jean-Pierre Desagnat, avec
Patricia Karim.
1985 Ryan's Hope, avec Gloria de Haven.
1987 Johnny Monroe, de Renaud Saint-Pierre, avec Jean-Pierre Aumont.
1991 R.G., épisode
"Le démon de midi", d'Alain-Michel Blanc,
avec Jean-Pierre Aumont.
1992 Haute tension / Adieu marin,
d'Alain Schwartzstein, avec Pierre Vaneck.
Avec mes plus
vifs remerciements à Marisa pour son amicale et
précieuse collaboration.
© Yvan FOUCART pour
www.lesgensducinema.com